万宝隆是平阳城最大的银号,问鼎每个月底都有一辆满载钞票的运钞车开往远在北平的总店,问鼎然而整个万宝隆的人都不会想到,早在半年前,祝小米和周年这两个贼就已经打起了运钞车的主意。 经过周密计划,祝小米和周年二人住进了运钞车必经之路旁的一处宅院中。这天夜里,就在他们商量打劫计划时,头顶一架日本轰炸机轰鸣而过,两人吓得捂着脑袋躲在桌子底下。一阵烟尘过后,两人看见一颗没有爆炸的重磅炸弹笔直的插在了客厅的地板上。围绕着这颗没有爆炸的炸弹,发生了一系列让人胆战心惊的事情……
万宝隆是平阳城最大的银号,问鼎每个月底都有一辆满载钞票的运钞车开往远在北平的总店,问鼎然而整个万宝隆的人都不会想到,早在半年前,祝小米和周年这两个贼就已经打起了运钞车的主意。 经过周密计划,祝小米和周年二人住进了运钞车必经之路旁的一处宅院中。这天夜里,就在他们商量打劫计划时,头顶一架日本轰炸机轰鸣而过,两人吓得捂着脑袋躲在桌子底下。一阵烟尘过后,两人看见一颗没有爆炸的重磅炸弹笔直的插在了客厅的地板上。围绕着这颗没有爆炸的炸弹,发生了一系列让人胆战心惊的事情……
回复 :影片根据雅努什·柯扎克(Janusz Korczak)真实经历改编。1939年9月,德军占领华沙后,柯扎克拒绝了德国人的邀请,利用教授和医生的身份,在华沙建立了犹太孤儿院,并使这些孩子接受教育……1942年,随着对犹太人迫害的加剧,柯扎克四处筹集资金养活200个犹太孤儿,并与抵抗组织人员接触,但很快他们遭到盖世太保逮捕。柯扎克拒绝了德国走狗为他弄到的瑞士护照,决意与孩子们在一起,最终他与孩子们一起死在了特雷布林卡毒气室……影片力图把柯扎克塑造成视死如归的基督式人物,描述他把正义和尊严放到比安全和生命更重要的位置。影片结尾处孩子们在乡野自由漫跑的镜头属于美好祝愿,导演也许因为觉得若拍摄他们进入毒气室太残忍了吧。
回复 :在大街上,彷徨着一个落魄潦倒的青年(巴斯特·基顿 Buster Keaton 饰),他饥肠辘辘,无事可做,并且运气糟糕透顶。即便是免费的救济面包,也阴差阳错拿不到手。他四处闲逛,来到一家照相馆前。真是霉运当头,此时里面正在给一个杀人犯(Malcolm St. Clair 饰)拍照,杀人犯却耍花招让摄影师拍到了青年的脸,自己则趁乱溜之大吉。在此之后,他又偶然惹上了警察,以至于被他们连追了几条街,甚至不得不条上火车逃跑。当他来到另一个城镇却惊讶的发现,印有自己头像的通缉令贴满了大街小巷。他成了杀人在逃的重大杀人犯……
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000