一位母亲在女儿被杀害后,欧美利用社交网站 MySpace 调查她怀疑的凶手,这一举动在多个家庭中激起千层浪。
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回复 :梅蝶纹是疯人院的医生,却意外被病人杀死。梅蝶纹的丈夫袁邵认为妻子死得蹊跷,于是装疯进入疯人院调查。袁邵来到不久,医生吴远就辞职了,袁邵出院找到了吴远,吴远求袁邵放过自己,并且暗示疯人院院长梅尔教授有问题。袁邵不顾女儿的反对,又回到了疯人院,发现了梅尔教授用活人做实验的秘密……梅尔不再手软,用尽了方法将袁邵逼疯。但袁邵并没有真疯,为救护士长符珍,袁邵却暴露了自己,符珍被袁邵感动,放了袁邵。袁邵带领警察冲入了疯人院,但梅尔早有准备,警察们扑了个空。梅尔再次扣下袁邵,就在梅尔要用袁邵做实验的关键时刻,天降神兵,另一个潜伏在疯人院装疯的警察路医生救了袁邵,小强。也揭开了疯人院的秘密。
回复 :电影《天堂玩家》是一部拥有奇幻色彩的青春爱情喜剧。讲述了身为著名游戏公司CEO的凌云,平时一副孤傲,刻薄,冷酷,工作狂的样子。但私下里他却总也放不下他的初恋女友温馨……一次游戏测试中的事故,让男主角凌云来到了天堂,起初他以为这只是一场闹剧。后来发现自己真的上了天堂。不甘心如此死去的凌云,回忆起自己的人生,他想到了自己的初恋女友温馨,他要回到人间挽回自己的爱情。就在这个时候,一位小天使安安出现了。在小天使安安的帮助下,凌云回到了人间,不过却是以不可思议的方式回到了人间,见到了她的初恋温馨。凌云在小天使安安的帮助下,是否能成功地挽回爱情回到人间呢?他还要经历哪些不可思议的奇妙旅程才能回到人间寻回爱情呢?让我们在影片中拭目以待……
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000